Le combat d'une Française pour prouver son existence

Comment prouver que vous êtes bien vivant alors que chaque système de votre pays semble penser que vous êtes mort ?

Une fonctionnalité récente dans le Journal gardien a souligné ce qui est arrivé à la Française Jeanne Pouchain qui a passé des années à dire aux banques, aux institutions et aux organismes officiels qu'elle n'était pas décédée. Les problèmes avaient commencé en 2016 lorsque sa demande de passeport a été refusée.

À l'époque, Mme Pouchain a supposé qu'il s'agissait d'une erreur et qu'elle avait oublié un document important. Cependant, cela s'est avéré ne pas être le cas. Lorsqu'elle s'est ensuite rendue à un rendez-vous chez le médecin, l'ordinateur a rejeté sa carte vitale, la carte verte qui accède au système de santé public français.

Compte professionnel dans le rouge

Encore une fois, Mme Pouchain a pensé qu'il s'agissait d'une erreur et qu'elle a ensuite dû payer intégralement à la pharmacie ses médicaments contre le diabète. Mais quand elle a reçu son relevé bancaire, elle a découvert que son compte professionnel était dans le rouge, même si elle avait payé de nombreux chèques.

Elle est allée à la banque, avec laquelle elle était depuis 27 ans, et le directeur lui a dit qu'elle ne semblait pas exister, et il n'y avait aucune explication. Il n'avait aucune trace d'une Jeanne Pouchain et aucun compte à ce nom, car ils avaient tous été fermés. Il lui a donné une enveloppe pleine de chèques qui auraient dû être payés mais lui a dit qu'il ne pouvait rien faire d'autre.

Si vous détenez des actifs non réclamés tels que des plans d'épargne-pension, des participations et des biens, nous pouvons retrouver les propriétaires. En règle générale, les actifs ne sont pas réclamés parce que les propriétaires ont déménagé, sont décédés, ne peuvent être retrouvés ou ne répondent pas lorsque la correspondance est envoyée à leur dernière adresse connue.

Au cours des mois suivants, d'autres choses se sont produites. Mme Pouchain a continué à travailler et à conduire et a de nouveau demandé un passeport en s'assurant d'avoir soumis tous les documents corrects, mais la demande a été retournée, marquée «refusée» sans aucune explication.

comparution des huissiers de justice

Fin 2017, des huissiers se présentent à sa porte avec une lettre recommandée adressée à son mari, qu'elle signe. Ce document s'est avéré être une annonce de sa propre mort.

La lettre indiquait qu'un avocat dans une affaire judiciaire concernant son entreprise de nettoyage avait déclaré au tribunal qu'elle était décédée, à l'âge de 53 ans, en février 2016. La demande avait été autorisée sans contrôle et sans contestation, même si aucun certificat de décès n'avait été présenté à le temps.

Mme Pouchain a consulté son médecin, qui lui a remis un certificat attestant qu'elle était toujours en vie, qu'elle a emmenée dans les bureaux de l'administration locale pour signaler l'irrégularité. Les bureaux ont déclaré qu'ils ne pouvaient pas traiter l'affaire.

Bataille pour prouver la vie

Depuis, elle a passé trois ans et demi à se battre pour prouver aux autorités françaises qu'elle est en vie. Étant administrativement décédée, cela signifie qu'elle n'a pas accès au système de santé public, et aucun médicament pour son diabète et sa maladie de la thyroïde, à moins qu'elle ne les paie en privé. Son permis de conduire a été annulé et elle ne peut pas voyager car il n'a ni passeport ni carte d'identité.

Pendant les fermetures de Covid, elle ne pouvait aller nulle part car les gens étaient condamnés à une amende s'ils ne portaient pas leurs cartes d'identité avec eux, et elle ne peut pas postuler à des emplois et ne recevra pas de pension à moins que le problème ne soit résolu. Elle a même eu du mal à se faire vacciner contre le Covid.

La déclaration de décès du tribunal était le résultat d'une procédure longue et compliquée contre Mme Pouchain concernant son entreprise de nettoyage et un tribunal des prud'hommes, où l'ex-employée avait fait déclarer Mme Pouchain décédée pour tenter de soutirer de l'argent à ses héritiers, son mari son fils. .

Une audience doit avoir lieu fin août, où l'avocat de Mme Pouchain espère faire « ressusciter administrativement » son client.

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